Le système immunitaire et les thérapies complémentaires
Le système immunitaire et les thérapies complémentaires
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Notre système immunitaire est la meilleure défense que tout les pays du monde aimeraient procéder, il est très complexe, tellement complexe et surprenant que jusqu’au jour d’aujourd’hui nous découvrons encore énormément de nouveautés le concernant.
Les organes du système immunitaire
Invisible à nos yeux, il assure pourtant la garde,24h sur 24, Que ce soit pour guérir une grippe ou un cancer, le système immunitaire est essentiel.
Le système immunitaire est fait d’un système d’interactions complexes mettant en œuvre de nombreux organes, cellules et substances différentes. La majorité des cellules ne se trouvent pas dans le sang, mais plutôt dans un ensemble d’organes appelés organes lymphoïdes.
La moelle osseuse et le thymus. Ces organes produisent les cellules immunitaires (les lymphocytes).
La rate, les ganglions lymphatiques, les amygdales et les amas de cellules lymphoïdes situés sur les muqueuses des voies digestives, respiratoires, génitales et urinaires. C’est habituellement dans ces organes périphériques que les cellules sont appelées à réagir.
La rapidité et le temps d’action des défenses immunitaires est extrêmement importante. Elle repose entre autres sur l’efficacité de la communication entre les divers acteurs du corps humain. Le système cardiovasculaire est la seule voie de passage qui relie les organes lymphoïdes.
aujourd’hui qu’il existe d’importantes interactions entre le système immunitaire, le système nerveux et le système endocrinien. Certaines sécrétions des cellules immunitaires sont comparables à des hormones sécrétées par les glandes endocrines, et les organes lymphoïdes possèdent des récepteurs pour des messages nerveux et hormonaux.
Le système immunitaire est constitué d’un ensemble de cellules et de molécules capables d’une part de détecter et de reconnaître des anomalies, et d’autre part, de réagir.
Immunité innée et acquise
L’immunité dite « innée » (on nait avec) reconnait spécifiquement certaines agressions et pathogènes « classiques » de façon à déclencher une réponse efficace immédiate sans que l’agression ait été rencontrée au préalable.
L’immunité dite acquise (on l’acquiert au cours de notre vie) s’adapte à chaque agresseur : lors d’une première rencontre avec le pathogène, ses agents « découvrent l’agression » et y réagissent de façon peu rapide et peu efficace. Le temps que prend le système immunitaire à réagir cette première fois permet à l’agresseur de se développer ce qui peut causer certains symptômes de maladies. Néanmoins, après cette première rencontre, le pathogène est mémorisé par le système immunitaire, ce qui permet une réaction plus rapide et plus efficace les fois suivantes. La vaccination repose sur ce principe.
LES PRINCIPAUX AGENTS, DITS « EFFECTEURS » DU SYSTÈME IMMUNITAIRE
Les effecteurs du système immunitaire sont soit des cellules (les leucocytes aussi appelés globules blancs du sang), soit des molécules libres. Ses agents sont mobiles et capables de se déplacer à travers tout l’organisme. Cela leur permet d’exercer une surveillance généralisée, et de se regrouper au site d’infection si besoin. Ces agents communiquent efficacement entre eux pour déclencher la réponse immunitaire la plus adaptée à l’agression.
Les globules blancs : Ces cellules circulant dans le sang sont les principaux acteurs cellulaires d’une réponse immunitaire. Elles vont détecter, de façon spécifique ou non, tout corps étranger ayant pénétré l’organisme, et possèdent une panoplie d’actions physico-chimiques pour les détruire. Une partie de ces cellules, les lymphocytes, va s’adapter aux agressions et servira aussi de « mémoire » au système immunitaire : celui-ci s’éduque ainsi au fil de notre vie, apprenant à réagir plus rapidement et plus efficacement aux agressions extérieures.
Les molécules libres : certaines molécules circulant dans notre sang aident à lutter contre un corps étranger qui pénètrerait notre organisme. Par exemple, des molécules d’alerte et de guidage permettent aux globules blancs de se regrouper au site de l’agression, puis vers les ganglions. D’autres molécules ont des fonctions de défense plus directes : elles peuvent par exemple percer la paroi d’une bactérie, ou permettre leur absorption et leur digestion par les globules blancs. Parmi les molécules libres du système immunitaire, les anticorps produits par les lymphocytes B sont particulièrement importants, du fait qu’ils reconnaissent spécifiquement un pathogène particulier ou une molécule étrangère particulière. Un anticorps reconnaît donc le corps étranger et ne s’attaque qu’à lui. On les retrouve presque partout dans notre organisme : en circulation pour l’élimination des corps étrangers déjà rentrés, dans les muqueuses (morve, salive…) pour leur élimination avant qu’ils ne rentrent, ou même dans le lait maternel ce qui permet à la mère de continuer à protéger son enfant pendant les premiers mois suivant sa naissance.
Cellules du système immunitaire
Toutes les cellules du système immunitaire dérivent d’une cellule souche présente dans la moelle osseuse. Cette cellule souche donne deux lignées de cellule: la lignée lymphocytaire et la lignée myélocytaire.
Les cellules de l’immunité innée sont produites par la lignée myélocytaire. Les cellules de l’immunité adaptative ou acquises sont produites par la lignée lymphocytaire.
Un seul type de cellule est produite par les deux lignées : la cellule dendritique.
Lignée lymphocytaire
La cellule souche multipotente donne le progéniteur lymphoïde (lymphoid progenitor) qui se divise en trois types de cellules :
Le progéniteur cellulaire B (B cell progenitor). Ces cellules se différencient en cellule à mémoire B (Memory B cell) et en plasmocyte qui secrète des anticorps. Ces cellules sont un composant majeur du système immunitaire adaptatif.
Le progéniteur cellulaire T (T cell progenitor) donne naissance aux cellules à mémoire T, aux lymphocytes T cytotoxiques et aux lymphocytes T auxiliaires. Les cellules à mémoire T ont les mêmes fonctions que les cellules à mémoire B. Les cellules cytotoxiques reconnaissent les antigènes des agents pathogènes et les détruisent. Les lymphocytes T auxiliaires secrètent des cytokines qui stimulent les cellules de la lignée B.
Les cellules lymphocytaires tueuses (ou lymphocytes NK, sigle de l’anglais Natural Killer, signifiant « tueur naturel ») sont les cellules tueuses du système immunitaire inné. Elles détectent les cellules infectées par les virus et les détruisent.
La lignée lymphocytaire produit aussi des cellules dendritiques.
Lignée myélocytaire
Responsable de la production des hématies et plaquettes, cette lignée donne naissance à des cellules impliquées dans le système immunitaire inné et dans le système immunitaire adaptatif en produisant des cellules portant les antigènes des agents pathogènes pour les présenter aux cellules du système immunitaire adaptatif :
Les neutrophiles sont des cellules du système immunitaire inné s’attaquant aux agents pathogènes et les détruisant. Cette destruction peut aboutir à la destruction de la cellule elle-même aboutissant à la formation de pus.
Les éosinophiles libèrent des cytokines en présence de parasite.
Les monocytes vont se différencier en macrophages et en cellules dendritiques. La cellule dendritique permet une communication entre les cellules responsables de l’immunité innée et les cellules responsables de l’immunité adaptative. Les macrophages sont des cellules « poubelles ».
Un dernier type de cellules impliquées dans les réactions allergiques, les cellules mastocytaires et les basophiles.
Mécanismes de défense
L’organisme se défend contre les dysfonctions de ses cellules et les agressions, c’est-à-dire des processus qui ont pour conséquence de détruire des êtres vivants. Ces agressions peuvent revêtir différentes formes :
agression par des agents chimiques (acides, bases, etc.) ou autres éléments (aluminium, métaux etc.) ;
des agressions par d’autres êtres vivants : un organisme constitue pour un autre organisme un endroit idéal pour le développement de ses propres cellules et aussi pour un certain nombre de microorganismes qui pourraient y proliférer, il s’agit alors d’une infection. Les agresseurs dans ce cas peuvent être : des virus, des bactéries, des champignons, des levures, des helminthes ou des prions.
Mécanismes de défense non spécifique (innée)
Le système inné est un mécanisme très rapide de défense aux infections: il permet souvent d’arrêter un agent pathogène ou, du moins, de permettre la mise en route du système adaptatif qui a des armes plus puissantes et plus spécifiques pour arrêter l’agent pathogène. Il a longtemps été considéré comme un système non spécifique, mais la découverte de récepteurs cellulaires spécifiques de plusieurs familles de pathogènes (comme les bactéries gram-négatives) dans les années 2000 a changé notre regard sur le système inné.
Barrières physiques
Immunité passive: la barrière intestinale et les cellules résidentes de l’immunité innée
La peau est le premier, le plus grand et le plus important élément du système de défense : il empêche l’entrée de la plupart des corps étrangers. Les épithéliums cutanés secrètent des peptides anti-microbiens dès la pénétration d’un agent pathogène. Ils secrètent aussi des cytokines et des chimiokines.
Les personnes qui perdent trop de peau, par brûlure par exemple, risquent de succomber à des infections. Pour éviter cela, elles sont placées dans des chambres hospitalières maintenues aussi stériles que possible.
Les muqueuses (ou tissus continus) qui recouvrent les voies oropharyngiennes et digestives, ainsi que les voies respiratoires et urogénitales, constituent également une barrière physique. Les cellules très étroitement juxtaposées sont imperméables à la plupart des agents infectieux. En surface de certaines muqueuses, un film de mucus animé par les battements de cils vibratiles permet de fixer, enrober puis évacuer vers l’extérieur la plupart des particules ou êtres vivants intrus.
Les cellules possèdent divers systèmes « passifs » de défense chimique et biochimique (enzymes, acides gras, acide lactique, pH du corps, etc.).
La peau et les muqueuses sont recouvertes d’une flore bactérienne dite « normale » qui protège, souvent par concurrence, des microorganismes pathogènes.
Système de défense inné
Le système immunitaire inné est déclenché par des récepteurs cellulaires reconnaissant des structures moléculaires uniques aux agents pathogènes ou par des molécules signifiant les dégâts.
Cellules effectrices de l’immunité inné et toutes de la lignée myélocytaire de l’hématopoïèse. Elles sont parfois regroupées sous le terme de leucocytes phagocytaires ou phagocytes. Ce terme est très réducteur car il laisse à penser que la seule fonction de ces cellules est la phagocytose, alors qu’elles ont d’autres fonctions essentielles.
Ce sont des cellules immunitaires qui reconnaissent les microorganismes grâce à de nombreux récepteurs cellulaires présents à leur surface. Ces récepteurs permettent aux phagocytes de reconnaître certaines structures présentes à la surface des microorganismes infectieux et d’internaliser ces derniers à l’aide d’une vacuole digestive. Par la suite, ils fusionnent la vacuole contenant les microbes avec un lysosome qui peuvent contenir des formes toxique d’oxygène comme du monoxyde d’azote (NO) ou du peroxyde d’hydrogène (H2O2), et ils peuvent aussi contenir du lysozyme et d’autres enzymes digestives qui dégradent des structures microbiennes.
Cellules résidentes dans le tissu sous épithéliales
Les cellules résidentes sont les premières activées en cas de franchissement de la barrière épithéliale (cutanée, respiratoire ou intestinales) par un microbe.
Macrophage
Les macrophages ont une plus grande capacité de phagocytose que les granulocytes neutrophiles, et, lorsqu’ils phagocytent un microorganisme, des voies cellulaires internes les stimulent, ce qui les rend plus efficaces dans leurs tâches.
Mastocyte
Ces cellules contiennent des granules contenant des substances vasodilatatrices comme l’histamine. Cette substance en vasodilatant le vaisseau entraîne une diminution de la vitesse de circulation du sang permettant au leucocyte neutrophile de traverser la paroi vasculaire.
, mais ils sont essentiels dans le combat contre les parasites présents dans l’organisme. Ils se lient à la paroi du parasite et libèrent des enzymes qui vont causer des dommages importants à celui-ci.
Leucocyte basophile
Les leucocytes basophiles sont les plus rares des leucocytes. Leur taux est si faible que l’absence de leucocyte basophile au cours d’une numération formule sanguine ne doit pas être considérée comme anormale.
Il existe quatre grands groupes de molécules intervenant dans l’immunité innée : les peptides anti-microbiens, le système du complément, l’interféron I alpha et I beta et les protéines de la phase aiguë dont la plus utilisée en pratique médicale est la protéine C reactive.
Le système immunitaire et le cancer
Les cancers du système immunitaire sont entre autres le lymphome et la leucémie, qui sont également des types de cancer du sang. Mais tous les types de cancer affectent le système immunitaire.
Puisque les cellules cancéreuses proviennent de nos propres cellules, notre système immunitaire ne sait pas toujours qu’il devrait les attaquer. Parfois, le système immunitaire sait que les cellules cancéreuses ne devraient pas être là, mais en général, il ne les remarque pas. Les cellules cancéreuses peuvent même supprimer la réaction immunitaire, faisant ainsi que les cellules immunitaires ne les attaquent pas.
Il arrive également souvent que le système immunitaire des personnes atteintes de cancer soit affaibli. C’est le cas quand le cancer même ou son traitement, comme une chimiothérapie ou une radiothérapie, affecte la moelle osseuse. Les cellules sanguines sont fabriquées dans la moelle osseuse et quand elle est affectée par le cancer ou son traitement, le nombre de cellules sanguines produites est inférieur à la normale. Quand le nombre de cellules sanguines est bas, le corps n’est pas en mesure de très bien combattre les infections.
Les traitements du cancer et le système immunitaire
Le système immunitaire dépend à environ 75 % des facteurs liés à la qualité de vie. Il est donc fondamental d’essayer d’adopter des habitudes saines, le plus possible.
1. Augmenter la consommation de zinc
“Les fonctions du zinc dans l’organisme sont variées. Cela va de la régulation du goût au maintien de la pression artérielle.”
Le zinc soutient fortement plusieurs fonctions immunitaires différentes. En effet, il aide à réguler la production des cellules de ce système de défense. Il est essentiel pour la formation de l’ADN et joue également un rôle primordial dans la production des globules blancs.
2. Consommer les calories nécessaires
Lorsque l’on ne consomme pas les calories nécessaires, le corps souffre d’un déficit énergétique. L’énergie dont il dispose va être utilisée pour le fonctionnement correct des organes vitaux tels que le cœur ou le cerveau. Le système immunitaire va donc subir un manque.
3. Se reposer correctement
Si l’on ne dort pas assez, le système immunitaire est également compromis. Cela laisse alors la place aux rhumes, aux infections respiratoires et autres maladies inconfortables. Les troubles du sommeil peuvent occasionner une diminution considérable du nombre de cellules qui composent ce système.
4. Avoir des relations sexuelles
Certaines personnes pensent qu’en plus de maintenir un mode de vie sain, avoir des rapports sexuels réguliers favorise les mécanismes de défense de l’organisme. C’est ce que mettent en avant des études telles que celle publiée en 2013 dans International Journal of STD & AIDS, au cours de laquelle les chercheurs ont découvert que le sexe oral pouvait jouer un rôle protecteur dans des maladies comme l’endométrite.
5. Pratiquer régulièrement un exercice physique
En général, il est préférable de pratiquer un exercice aérobique qui permet de mobiliser de nombreuses parties du corps en même temps. Par exemple, nager ou faire du vélo. L’intensité de l’exercice doit être modérée, en évitant toujours le surmenage.
Si vous n’êtes pas habitué à faire du sport, le mieux est de commencer la pratique en douceur, en fonction de votre condition physique et de votre âge. Petit à petit, vous pourrez ensuite augmenter l’intensité de l’exercice.
6. Consommer des vitamines pour renforcer le système immunitaire
D’autres nutriments indispensables pour renforcer le système immunitaire sont les suivants:
Vitamine A: elle contribue à maintenir les barrières naturelles face aux infections infections.
Vitamines du groupe B: elles contribuent également à la santé cérébrale.
Vitamine C: elle réduit la durée et la gravité de la grippe et des rhumes.
Vitamine E: elle augmente la réponse immunitaire.
Vitamine D: L’ activation et la régulation du système immunitaire, constitue une découverte extrêmement récente, mais également l’un des aspects les plus captivants de la recherche actuelle sur la vitamine D. Les interactions exactes ne sont pas encore totalement prouvées, mais il s’avère toutefois de plus en plus certain que la vitamine D représente un élément central du système immunitaire, indispensable à la capacité de résistance de l’organisme.
La vitamine D influence et régule aussi bien le système immunitaire congénital que le système immunitaire adaptatif.
Comme vous pouvez le constater, il suffit de pratiquer quelques habitudes très simples pour stimuler le système immunitaire et jouir d’une bonne santé. Même si elles ne nous empêchent pas de tomber malade à certains moments, ces habitudes contribuent grandement à minimiser les risques.
Certains médicaments peuvent aider le système immunitaire à combattre le cancer. Le traitement qui emploie ces médicaments porte le nom d’immunothérapie. L’immunothérapie renforce la réaction immunitaire ou aide le système immunitaire à reconnaître le cancer et à le combattre.
La greffe de cellules souches, aussi appelée greffe de moelle osseuse, permet de remplacer les cellules immunitaires, c’est-à-dire les cellules sanguines fabriquées dans la moelle osseuse qui combattent les infections et les maladies. On a surtout recours aux greffes de cellules souches pour traiter les cancers qui affectent les cellules sanguines, comme la leucémie, le lymphome et le myélome multiple. Mais les greffes de cellules souches permettent parfois de traiter d’autres types de cancer comme le cancer du testicule, le rétinoblastome et le neuroblastome. Le but de la greffe de cellules souches est de faire en sorte que le corps soit de nouveau en mesure de produire des cellules sanguines saines, comme les lymphocytes, qui jouent un rôle important dans notre immunité.
6- La gestion du stress en réflexologie:
La réflexologie générale ( dorsale et plantaire et cranio-faciale) régule le système hormonal et induit le corps dans un état de détente et ainsi la sécrétion d’hormones par le système parasympathique qui vont jouer un rôle dans la défense immunitaire et réduire considérablement après plusieurs séances le taux de radicaux libres dans le corps.
Article publié par Marco Ontc (Réflexologue Généraliste)
Sources: Organisation nationale des thérapies complémentaires , Société canadienne du cancer, Wikipédia,